Zone étudiée: Arles (zone
d’emploi)
en comparaison à la zone de référence :
Provence-Alpes-Côte d’Azur (région).
Avertissement : dans cette fiche territoriale, seuls
les salariés du secteur privé, à l’exclusion des intérimaires et de ceux
rémunérés par des particuliers-employeurs sont considérés.
En 2017, hors intérimaires, la zone d’emploi d’ Arles a recours à 700
emplois saisonniers en équivalent temps plein (ETP), soit 2,8% de
l’ensemble des emplois ETP de cette zone étudiée. À titre de référence,
Provence-Alpes-Côte d’Azur a recours à 16 900 emplois saisonniers ETP,
soit 1,5% de l’ensemble des emplois ETP de cette zone de référence.
Le pic d’emploi de saisonniers dans la zone d’emploi d’ Arles a lieu le 21 juillet. Parmi les saisonniers présents lors de ce pic, 400 habitent à plus d’une heure de leur lieu de travail, soit 15 %.
1. Principaux secteurs d’activité saisonnière
Figure 1 : Répartition des emplois saisonniers ETP par secteur d’activité et zone géographique
Lecture : 31 % des emplois saisonniers ETP sont pourvus dans le secteur hébergement et restauration contre 46 % des saisonniers en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Figure 2 : Part de l’emploi saisonnier ETP dans l’emploi salarié, par secteur d’activité et zone géographique
Lecture : 8 % des emplois salariés ETP du secteur hébergement et restauration sont des ETP saisonniers contre 8 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Parmi ces principaux secteurs, ceux les plus significativement sur-représentés dans la zone d’emploi d’ Arles (par rapport à Provence-Alpes-Côte d’Azur ) sont dans le secteur :
2. Principales caractéristiques des saisonniers
au lieu de résidence
Figure 3 : Répartition des saisonniers et de l’ensemble des salariés par tranche d’âge
Lecture : 37 % des saisonniers ont moins de 25 ans contre 17 % de l’ensemble des salariés.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Figure 4 : Répartition des saisonniers et de l’ensemble des salariés par sexe
Lecture : 48 % des saisonniers sont des femmes contre 45 % de l’ensemble des salariés.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Figure 5 : Répartition des saisonniers et de l’ensemble des salariés par catégorie sociale
Lecture : 46 % des saisonniers sont des employés contre 37 % de l’ensemble des salariés.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
figure 6 : Répartition des saisonniers et de l’ensemble des salariés par temps de travail
Lecture : 62 % des saisonniers sont à temps complet contre 74 % de l’ensemble des salariés.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Figure 7 : Revenus salariaux annuels des saisonniers et de l’ensemble des salariés par quartile
Lecture : Les revenus salariaux annuels de la moitié des saisonniers sont inférieurs à 4 100 euros alors que la moitié de l’ensemble des salariés ont des revenus salariaux annuels inférieurs à 14 200 euros.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Figure 8 : Répartition des saisonniers et de l’ensemble des salariés par multiactivité
Lecture : 16 % des saisonniers sont multiactifs contre 6 % de l’ensemble des salariés.
Source : Insee, Base tous salariés 2017.
Méthodes et définitions
Dans cette étude, seuls les postes salariés du secteur privé, à l’exclusion de ceux rémunérés par des particuliers employeurs sont considérés. Les postes effectués dans la fonction publique ne sont pas pris en compte.
Les parts de travailleurs saisonniers et d’emplois en équivalent temps plein sont calculées sur le champ salarié du secteur privé, en dehors des salariés rémunérés par des particuliers employeurs. Les revenus salariaux sont calculés sur ce même champ. Tous les postes occupés en 2017 sont pris en compte, à l’exclusion de ceux effectués dans la fonction publique ou auprès d’un particulier-employeur. Les revenus non salariaux et les indemnités chômage ne sont pas non plus pris en compte.
Un secteur est sur-représenté si la part des saisonniers parmi les salariés de ce secteur est supérieure d’au moins 5 points à celle du territoire de référence.
Les saisons sont déterminées à partir du volume quotidien des postes
pour chaque croisement entre les zones d’emploi et les sous-classes de
la nomenclature de secteurs d’activité (NAF rév. 2). Les séries de
volume quotidien d’emplois ont été observées sur une période s’étalant
du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017 afin de s’assurer de
la récurrence des saisons. L’observation des contrats saisonniers
commence le 1er septembre 2016 et s’arrête au 31 décembre
2017. En 2017, une activité est qualifiée de saisonnière si :
•
son volume d’emplois dépasse son volume de référence d’emplois pendant
au moins 15 jours consécutifs ;
• la hausse momentanée
s’accompagne d’un pic d’emploi ;
• dans le passé, une hausse momentanée du volume d’emplois
accompagnée d’un pic est observée à des dates proches.
Pour garantir une certaine robustesse, les saisons dont les effectifs
sont trop faibles ne sont pas retenues.
Un poste est qualifié de saisonnier s’il est à durée déterminée et si les dates de début et de fin sont incluses dans les bornes d’une saison. Une personne sera considérée comme saisonnière si elle a occupé au moins un poste saisonnier dans l’année.
Un emploi en équivalent temps-plein (ETP) est le nombre total d’heures travaillées dans l’activité considérée divisé par la moyenne annuelle des heures travaillées dans des emplois à plein temps.
Une zone d’emploi est un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs occupés résident et travaillent.
Sources
Les données sont issues de la base Tous Salariés 2017 .