Une ségrégation résidentielle élevée dans les pôles d’Avignon et de Marseille, à l’inverse de Nice et Cannes - Antibes

Publié le 29 octobre 2024

Cette étude de l’Insee a été réalisée en partenariat avec le Sese de la Dreets

Dans certains grands pôles urbains, les habitants aux revenus proches, et particulièrement les plus modestes et les plus aisés, ont davantage tendance à résider dans les mêmes quartiers. En 2019, Avignon et Marseille font partie des pôles où cette ségrégation résidentielle est, en France, la plus marquée. À l’inverse, les pôles de Nice et de Cannes - Antibes sont parmi les plus mixtes. Toulon se situe dans la moyenne.

Entre 2004 et 2019, la mixité a légèrement progressé dans tous les pôles de la région, à l’exception d’Avignon. Cette progression s’explique principalement par une hausse de la mixité chez les 20 % les plus modestes. Dans les autres groupes sociaux, l’entre-soi a très souvent augmenté : les habitants aux revenus semblables, en particulier les plus aisés, tendent à toujours plus résider entre eux.

Lire l’étude Une ségrégation résidentielle élevée dans les pôles d’Avignon et de Marseille, à l’inverse de Nice et Cannes - Antibes (Insee Analyses Provence-Alpes-Côte d’Azur • n° 134 • Octobre 2024)

Accéder aux données Une ségrégation résidentielle élevée dans les pôles d’Avignon et de Marseille, à l’inverse de Nice et Cannes - Antibes (Insee Analyses Provence-Alpes-Côte d’Azur • n° 134 • Octobre 2024)

En savoir plus :

Rendez-vous sur Le site de l’INSEE