Zones d’emploi : des économies de plus en plus dépendantes des populations présentes

Publié le 1er juin 2011 | Dernière mise à jour le 29 mars 2012

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Sylvain Adaoust (Insee Provence-Alpes-Côte d'Azur) et Rémi Belle (Direccte Provence-Alpes-Côte d'Azur)

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, cinq profils économiques se dégagent des 18 zones d’emploi. Deux d’entre eux, déterminés par la prépondérance de l’emploi présentiel, sont nettement majoritaires : 11 zones d’emploi sont concernées, certaines tournées vers le tourisme (Briançon, Fréjus-Saint-Raphaël notamment), d’autres plus administratives, comme Gap, Digne-les-Bains ou Draguignan. Deux autres profils placent les fonctions métropolitaines au cœur de l’activité. Ils se concentrent principalement dans les zones hébergeant les grands pôles urbains, à l’exception de Toulon où les fonctions présentielles sont désormais prédominantes. Salon-de-Provence et Istres-Martigues sont des cas particuliers : la forte présence de fonctions telles que l’entretien- réparation, le transport-logistique et la fabrication est en effet propre aux territoires du nord et de l’est de la France. Dans la région, les territoires à visage agricole ont disparu au cours des 25 dernières années au bénéfice des profils présentiels. Cette évolution implique une dépendance accrue à l’égard des populations entrantes et renforce l’exposition de ces zones d’emploi à d’éventuels chocs exogènes.

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